Texte original sur assurbanque20.fr
Les Parlementaires planchent actuellement sur la modernisation du système de soins avec, au fil de l’eau, le vote de multiples décisions. Dans ce contexte, l’article 25 de ce projet de loi vient acter la refonte du dossier médical personnel, qui devient partagé. Ce composant informatisé a vocation à encourager la prévention, la coordination, la qualité et la continuité des soins.
Point important, la mise en œuvre de ce dispositif est désormais transférée de l’Asip Santé à la Cnamts. Sa conception, et son administration incomberont également à l’Assurance maladie, dans les conditions précisées par décret en Conseil d’Etat sous réserve de l’avis de la Cnil.
Quid du sort de l’ASip Santé qui perdrait ainsi la prise en charge de ce dispositif stratégiquement significatif ? Elle s’occuperait de la gestion des cartes de professionnels de santé (CPS) en synergie avec les ordres. En complément, elle prendrait également en main la définition du cadre d’interopérabilité et des référentiels des systèmes d’information de la santé.
Du reste, la nouvelle loi prévoit que chaque patient aura la possibilité de se connecter en ligne au contenu de son dossier, visualiser la liste de ceux qui y accèdent et la modifier, quand il le souhaite.
Enfin, outre les données d’identification de l’assuré, le DMP intégrera les informations de remboursement exploitable à des fins de coordination des soins ».